L’Institut mondial des ressources (WRI) qui a établi un rapport sur la situation des ressources hydriques de 167 pays, dont le Maroc, indique que la situation des ressources risquait de s’aggraver d’ici les 25 prochaines années. Le Royaume figure parmi les 33 pays les plus menacés. En même temps, Le Maroc a une conscience de la valeur de l’eau et développe une expertise qui lui est reconnue.
Le Continent africain reste le continent le plus vulnérable alors même qu’il est celui qui dégage le moins de CO2 et où l’accès à une eau de qualité est le plus limité (4e rapport ONU-UNESCO sur l’eau) bien que son sous-sol recèle 660 000 kilomètres cubes de réserves d’eau et donc une quantité d’eau cent fois supérieure à celle en surface.
L’Afrique doit ainsi faire face aux multiples conséquences environnementales dues au changement climatique telles que l’assèchement des lacs, la fonte des glaciers, la désertification ou encore les phénomènes climatiques extrêmes : inondations et sècheresses.
Dans ce cadre, la question de la gestion des risques naturels, notamment ceux liés aux phénomènes climatiques extrêmes causés par le changement climatique (sécheresse/inondations) apparaît comme un enjeu clé pour les différents acteurs du grand cycle de l’eau au Maroc et en Afrique, qu’ils soient publics ou privés, et nécessite des mesures adaptées et spécifiques.





















